Cabinet de psychothérapie intégrative
Ma pratique

Ma pratique

La nature intégrative de la psychothérapie que je propose permet de nourrir ma pratique de diverses influences et courants qui évoluent en fonction de mon parcours de formation, de mes intérêts personnels et de mes recherches. Toutes ces facettes me permettent d’inclure différentes visions au service de vos besoins et de vos sensibilités.

Trois approches thérapeutiques constituent le socle de ma pratique: L’approche centrée sur la personne, la thérapie analytique et la thérapie existentielle et humaniste.

L’approche centrée sur la personne

une discussion paisible de coeur à coeur

Comme préliminaire à toute technique, l’approche centrée sur la personne constitue pour moi le socle de la relation patient/thérapeute et le point de départ de toute psychothérapie.

Carl Rogers, psychologue humaniste américain postule que « chaque individu est unique et détient au plus profond de lui sa propre vérité, sa vie et le tracé potentiel de son chemin, il peut accéder à ses ressources s’il se sent compris, accepté, non jugé ».

Cette confiance en l’être humain est pour moi fondamentale. L’intuition que chaque personne a en elle les ressources pour faire face aux épreuves de la vie et le pouvoir de s’accomplir pleinement. Cette confiance profondément ancrée permet d’envisager le patient et le thérapeute sur un pied d’égalité, dans une relation dépouillée de tout jeu de pouvoir, l’un n’étant pas le sachant quand l’autre serait le disciple.

Telle est la conception du rôle du thérapeute selon Muriel Mazet, psychologue, que je reprends volontiers à mon compte « être thérapeute c’est permettre à la personne d’accéder à sa qualité d’être, à la présence de l’essentiel qui est en elle et qui se fraie un chemin, tant bien que mal, dans les souterrains de son inconscient ».

Le thérapeute est donc là pour éveiller l’autre à ce qu’il possède déjà, à tout ce qui vit en lui, à tout ce qui l’habite, il n’est qu’un catalyseur des richesses qui existent en l’autre.

Si cette conception de l’être humain est fondamentalement positive, elle n’en est pas pour autant naïve. « Être vraiment soi-même n’est pas une tâche pour personne timorée » nous dit Carl Rogers et il ajoute « cela demande du courage, cela implique de prendre des risques, de faire ses propres choix, d’opter pour ses propres valeurs. »

Attends tout de toi-même.

Bouddha

La thérapie analytique

La thérapie analytique trouve ses fondements dans la psychanalyse pensée par Sigmund Freud, mais l’élabore de manière moins rigide et moins protocolaire que dans la cure analytique. Ce type de thérapie envisage les difficultés rencontrées par une personne comme ayant leurs origines dans des conflits de l’enfance. Ainsi, en comprenant l’impact des premières relations et la manière dont elles nous ont construits, il est possible de repérer des schémas inconscients qui conduisent une personne à vivre des situations déplaisantes ou à répéter certains comportements invalidants. L’objectif de la thérapie analytique est de vous aider à retranscrire votre histoire afin de mieux déterminer la cause de certains blocages qui vous empêchent de vous épanouir.

Christophe André, psychiatre bien connu du grand public nous dit qu’il y a « deux grandes erreurs que l’on commet souvent en psychothérapie mais aussi dans la vie. La première c’est de ne pas accorder assez d’importance à notre passé, la seconde c’est de lui en accorder trop. »

La thérapie analytique est au service de notre passé souffrant.

découvrir les profondeurs de l'inconscient

C’est ainsi que tout adulte est ainsi conduit à ressentir en lui l’enfant qui a été réduit au silence, et c’est en accédant à la parole qu’il pourra se délivrer de ses anciennes blessures.

Muriel Mazet, psychothérapeute

La thérapie existentielle et humaniste

La thérapie existentielle et humaniste est une approche qui me touche particulièrement parce qu’elle s’intéresse aux enjeux profondément enracinés dans l’existence humaine. Le moment venu, cette vision peut nous aider à élargir nos perspectives, à prendre de la hauteur et à réaliser dans quelle mesure nous sommes à la fois si petit par rapport à l’immensité de l’univers qui nous entoure mais aussi infiniment plus grand et plus puissant que les névroses qui nous entravent. Elle se fonde sur un modèle postulant que l’angoisse et ses conséquences constituent des réponses à quatre enjeux ultimes :

    • L’aspect inéluctable de la mort, pour nous-même et ceux que nous aimons
    • Notre solitude fondamentale 
    • La nécessité d’être libre
    • L’absence d’un sens évident de l’existence
je fais partie du tout et le tout est en moi

Il existe différentes sortes d’isolement, nous pouvons être isolés des autres ou nous sentir éloignés de parties de nous-même mais au-delà figure un isolement plus fondamental, existentiel. Nous sommes seuls dans la mesure où nous sommes responsables de notre propre vie. La conscience de cette responsabilité implique d’abandonner la croyance en l’existence qu’un autre est là et nous protège. Un sentiment de grande vulnérabilité en découle et peut être source d’angoisse.

Peu importe à quel point nous nous sentons proche de l’autre, il demeure un fossé ultime et infranchissable : chacun de nous arrive seul en ce monde et doit le quitter tout aussi seul.

Irvin Yalom

tisser ensemble le lien de l'humanité

 

un enfant léger qui s'envole dans les airs avec les oiseaux

Notre civilisation occidentale aspire à la liberté et se bat pour elle depuis des siècles. Personne ne dirait qu’il ne veut pas être libre ou qu’il a trop de libertés. Et pourtant, la liberté, par les choix qu’elle impose, les responsabilités et les actions qui en découlent peut être une grande source d’angoisse et d’anxiété.

« Nous sommes condamnés à la liberté » disait Sartre.

C’est ainsi qu’en thérapie, il s’agira notamment d’aider les patients à assumer la responsabilité de leurs actes et comprendre pourquoi les décisions sont parfois si difficiles à prendre.

 

Irvin Yalom dit que « nous sommes des créatures en quête de sens par malchance jetés dans un univers qui n’en a intrinsèquement aucun, une de nos tâches majeures est de lui en prêter un assez fort pour donner une raison d’être à la vie tout en niant par une manoeuvre ambiguë être les inventeurs de ce sens. »

La thérapie est un espace qui peut encourager les réflexions sur le sens de la vie. Le sens est lié à nos valeurs, à notre système de croyances qui agissent ensemble pour remplir notre vie de sens et ainsi atténuer les préoccupations existentielles décrites précédemment.

la grosse bourrasque du capitalisme

 

D’autres apports viennent compléter ces approches thérapeutiques.

 

L’utilisation du transfert et de l’ici et maintenant

magritte ou l'art de la conversation

Transfert et contre-transfert sont des termes empruntés à la psychanalyse pour exprimer le déplacement de sentiments que le patient a éprouvé dans son enfance à l’égard de ses parents ou de ses proches vers son analyste.

J’entends transfert ici au sens plus large de la relation qui se tisse entre le patient et le thérapeute et qui peut voir s’établir de chaque côté des sentiments plus au moins agréables qu’on peut définir comme positifs ou négatifs.

Mettre en évidence en séance ces sentiments dans l’ici et maintenant peut produire des prises de consciences libératrices. « Ici » c’est à dire au sein du cabinet, dans la relation avec le thérapeute et « maintenant », en ce moment même.

Les problèmes humains étant en grande partie relationnels, il est très probable que les mécanismes à l’origine de souffrances dans vos relations interpersonnelles finissent par se manifester dans le ici et maintenant de la relation thérapeutique.

On pourra donc tenir compte de chaque nuance de comportement de l’interrelation patient/thérapeute en considérant que ce qui se passe au sein-même de cette relation nourrit la thérapie.

Les commentaires du ici et maintenant constituent une forme unique de la relation thérapeutique. Il existe peu de situations humaines dans lesquelles nous permettons voire encourageons le commentaire immédiat de l’attitude de l’autre. Il en résulte une sensation de libération.

Irvin Yalom

La démarche transgénérationnelle

broderie entre les générations

« Ce qui est tu à la première génération, la deuxième le porte dans son corps  » nous dit Françoise Dolto.

En tant que parent, il y a des choses que l’on souhaite transmettre consciemment à ses enfants, et puis il y a les choses qui se dérobent à nous, qui échappent à notre conscient et qui vont, sans l’avoir décidé, se transmettre également à notre descendance. Génération après génération, nous sommes amenés à porter des mémoires, des fardeaux qui ne sont pas les nôtres. La démarche transgénérationnelle ou psychogénéalogie propose l’exploration de ces loyautés inconscientes et invisibles qui peuvent entraver notre présent.

Les non-dits pathogènes ne sont pas néfastes parce qu’ils maintiennent l’enfant dans différentes ignorances mais parce qu’ils traduisent l’insurmontable angoisse des parents touchant à ce qu’ils cachent.

Anne Ancelin Schützenberger

La communication non violente

Les bases de la communication non violente peuvent être utilisées en thérapie pour aider les personnes à identifier leurs ressentis, leurs besoins, et à se positionner en cohérence avec eux dans la relation à l’autre.

Si tous nos besoins ne peuvent et ne doivent pas être satisfaits par l’autre, ils ont nécessairement besoin d’être identifiés et exprimés.

La demande qui en résulte peut soit être dirigée à l’intention d’un tiers mais il nous revient souvent aussi la responsabilité d’y répondre par nous-même.

burning man, nos enfants intérieurs savent

Nous savons que la violence qu’elle soit verbale, psychologique ou physique survient quand nous sommes incapables de nous relier à ce qui se passe en nous. Nous ignorons comment exprimer clairement notre douleur, nos peurs et nos besoins inassouvis et nous pointons souvent le doigt en direction de l’autre.

N’accède à ma demande que de ton plein gré. Surtout, ne fais jamais rien pour moi qui te coûte, qui soit motivé par la moindre crainte, la culpabilité, la honte, la rancune ou la résignation. Car si tu agissais de la sorte, nous en souffririons tous les deux. Je te demande de n’honorer ma demande que si tu en as l’élan profond et que, ce faisant, tu te fasses un cadeau à toi-même.

Marshall Rosenberg

Le symbolisme du corps

poupée gigogne, une femme à l'intérieur d'une femme

Les liens qui unissent le corps et l’esprit interrogent depuis de nombreux siècles et demeurent, aujourd’hui un questionnement au carrefour de la philosophie, de la neurologie et de la psychologie. Les progrès en neuroscience ont montré que le corps et l’esprit ne sont pas deux réalités indépendantes mais bien intimement intriquées. 

Il ne s’agira jamais ici d’établir de diagnostics ou de faire une lecture de vos maux selon une grille d’interprétation fixe et préétablie mais de réfléchir ensemble aux liens entre vos expressions somatiques et vos troubles psychiques.

Si tu écoutes ton corps lorsqu’il chuchote, tu n’auras pas à l’entendre crier. 

Sagesse tibétaine

L’interprétation des rêves

Les rêves constituent une des voies que notre inconscient utilise pour entrer en relation avec notre conscient. 

Ce que nous avons enfouis, refoulés, tout ce qui est caché sous le tapis vient s’ajouter au contenu de notre grand disque dur qu’est l’inconscient.

Comme tous les disques durs, sa capacité n’est pas illimitée et, régulièrement, il a besoin de s’alléger.

Par les rêves, il se déleste, avec une production incertaine, déguisée, difficile à traduire en mots dont l’interprétation nécessite souvent l’aide d’une tierce personne.

Les symboles de nos rêves sont les messagers indispensables qui transmettent des informations de la partie instinctive à la partie rationnelle de l’esprit humain.

Carl Gustav Jung

rêver de se balancer dans les nuages